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Quintet

 

The penguin guide -USA
Belle et presque inclassable, la musique de Mevel est d’une étrangeté captivante et surréaliste.
Le premier album est cerclé par «  Le rêve de Nathanaël » et « Le second rêve de Nathanaël », presque comme si l’auditeur subissait un profond glissement, tel le spectateur d’un film de Cocteau. Entre les deux, d’étonnants travaux oniriques.
« Silences » est un monde de minuscules chuchotements, et de pas silencieux.
« Marguerite est mélomane » est surprenant, alors que « le clown caressant » monte avec la merveilleuse ligne de violoncelle de Petit jusqu’à l’apogée, seulement interrompue par le retour du rêve de Nathanaël.
La promesse du chant, qui s’écoute mieux en un  seule fois bien qu’il n’ait pas véritablement de continuité narrative,  est un chef d’œuvre moderne et discret.
Le second disque est plus conventionnel, non pas dans le sens où ce serait un trio de jazz conventionnel, mais dans le sens où il s’écoute plus comme d’une succession  d’improvisations que comme une  suite continue. A nouveau, il débute et finit dans un monde similaire, cette fois d’oiseaux, et on trouve dans les danses abstraites qui suivent, beaucoup plus qu’une suggestion du monde sonore de Messiaen.
Waziniak refuse d’être gardien conventionnel du temps, et souvent utilise des formes de jeu plus libres, à même la main.
Avenel exécute un jeu d’équilibriste. Comme dans le  premier album, Mevel, troquant son piano pour son bandonéon, ouvre et referme  la formidable «  valse naturelle » de son souffle.
Plus exigeant pour l’auditeur, moins impressionniste que le disque précédent, « danses parallèles » devrait absolument être écouté.


The Wire - fevrier 2003 -Angleterre

Le titre « La promesse du chant » résume habilement une obsession majeure des compositeurs français des derniers 200 ans. De Berlioz à Debussy et puis au-delà, en passant par Pierre Boulez, jusqu'aux membres du mouvement spectral tels Tristan Murail et Gérard Grisey, la préoccupation a été de rendre moins nette la démarcation entre la mélodie et l'arrière-plan harmonique en faisant quelque chose de plus fondu et de broder le son avec la technique illusoire du trompe-l'œil.
La musique du pianiste français, âgé de 36 ans, Gaël Mevel, porte cette empreinte tant ces performances réussissent à fusionner une approche de l'improvisation d'un optimisme brillant et léger avec le genre de raffinement intense de la texture que l'on associe habituellement avec une partition écrite. Ainsi, Mevel réfute et confirme à la fois le jugement du saxophoniste francophile Steve Lacy : « le jazz français c'est comme le champagne américain. »
Le soin détaillé avec lequel Mevel exploite les ressources combinées de son quintette se révèle au mieux dans sa composition très développée « Pentalogue ». Au cœur de ce dialogue à cinq voix se trouve la basse enjouée de Jacques Avenel autour de laquelle Mevel positionne judicieusement un spectre voilé de notes en sourdine de la clarinette de Jacques Di Donato, des harmoniques du violoncelle de Didier Petit et des éruptions débordantes de la batterie de Thierry Waziniak. Alors que la basse d'Avenel se rapproche de l'orbite de l'ensemble, le piano espiègle de Mevel prend le centre de la scène et la pièce se termine sur un choral bizarre et déformé, encore plus efficace car il oublie de s'annoncer. En paraphrasant la célèbre phrase de Dave Brubeck où il dit que son quatuor compte cinq membres : quatre musiciens et un public, Gaël Mevel affirme que son quintette compte six membres car le silence en devient un élément aussi fondamental que le son. Dans « Silences » des éclats de gravats sonores sont violemment interrompus par des étendues de silence. Tel Marcel Marceau répondant à un gag de Jacques Tati, le morceau prend une tournure humoristique alors que les silences s'étirent de façon imprévisible.
Le style de jeu de Mevel est une distillation inventive de gestes rappelant Cecil Taylor avec l'attitude tangentielle et surréaliste envers le rythme d'un Andrew Hill, le tout transformé dans un patois hautement pianistique et impressionniste. « Le Jardinier de Grenade » s'ouvre avec un solo de piano kaléidoscopique retenu par un réseau sous-jacent de résonances bizarrement frappées et d'accords soutenus à la pédale qui flottent dans une douce opposition telle que l'huile sur l'eau. Mevel ajoute du muscle à « La Joue d'Albertine » avec des accords plaqués violemment cassants, alors que sa conclusion romantique à la dernière mélodie «Le second rêve de Nathanaël » est défiée par la ligne chevrotante de façon incongrue de la mélodie au violoncelle et une section rythmique qui existe dans une autre dimension. Mevel propose ici un argument au parfum pleinement européen à la rhétorique de la musique d'improvisation et réussit ainsi des débuts extraordinairement assurés.
Philip Clark

Audeo – janvier 2003 – portugal
Un des dix meilleurs disques de l'année 2002.

Jazz Magazine - novembre 2002 - France
S'appuyant sur des pièces courtes et un formidable sens de l'interplay, l'ensemble évolue sur des coquilles d'œuf et laisse exhaler des senteurs échappées de l'école de Vienne et des plages de la West Coast.
Un art de l'allusion et de l'intériorité.
Gérard Rouy

Jazzosphère - 2003 - France
"Le chant auquel nous convie Gaël Mevel s'annonce comme une invitation à contempler les richesses profondes et parfois obscures qui fondent notre intimité et dévoilent un peu mieux une réalité que nous laissons trop en exergue par facilité ou manque de sincérité.
Gaël Mevel s'aventure ainsi avec plaisir sur les traces d'un chant épuré, guidé par des compagnons qui se livrent à un dialogue où les particularismes se transcendent en une musique vivante et inventive

All Around Jazz - octobre 2002 - New York
Un des six disque du mois de Steve Koenig.

Jazzman - Décembre 2002 – France
Pianiste au phrasé retenu, attentif au timbre, Gaël Mevel affectionne les moments de latence, esquisses du souffle intérieur qui propulse la formation.

All Music Guide - octobre 2002 -canada
Cette touche française si particulière.
François couture..

Jazzwise – novembre 2002 - Angleterre
Un disque convaincant et intéressant d'un talent à suivre de près.

Jazz Review - novembre 2002- Angleterre
Les amoureux de l'abstrait devraient être encouragés à découvrir le rêve à travers la musique de Gaël Mevel.

Jazz Notes - decembre 2002- France
Un monde onirique, bourré de poésie.
On flotte au milieu de chants qui vous promènent dans une fragilité constante où le murmure s'insinue.

Bad Alchemy- Fevrier 2003 – Allemagne
Toutes les pièces émanent de Mevel qui, dans son génie fou, concocte une quasi-musique de chambre, introvertie, subtile et économique a la fois.
A cinq, ils s´avancent prudemment comme sur la pointe des pieds, avec des lignes poétiques et mélodieuses, des éclats rudes et bruyants, aveugles d´intuition et sûrs de leur doigté, suivant la trace d´oiseaux indicateurs de chemins ténébreux.

Blowup - décembre 2002 – Italie
"La promesse du chant" devient,d'écoute en écoute, complexe et fascinant.

Trio

Steve Koenig - juin 2004 - New York
Sachez que ce disque retiendra votre attention pendant des années.

Coda - Mai 2004 - Canada
Une chaleureuse balance entre musiciens, instruments et formes. Andrew Choate

Improjazz - janvier 2004 - France
Stricte égalité de trois piliers. Dans l'économie du trio, le piano calé entre basse et batterie aux extrêmes, il y a tou jours place pour autre chose. Modestie, énigme. Apparition / disparition, épanouissement / évanouissement en silence.
Ils ne posent pas de cadre. Des sédimentations douées :"mouvante et désordonnée perfection" dit Mevel, et aussi :"par trois points non alignés on peut toujours tracer un cercle". Egalité de ton, clarté modérée. Des valses très lentes sous-entendues au temps, sans prise.
Tiens, des accords... rares Presque une tapisserie. L'extrême concentration des ludions. Voilà une mélodie plus dessinée... Bandonéon ? glockenspiel ? très lent, très long - des notes isolées, un souffle Respiration - pour terminer.
Noël Tachet

Jazz Review - Janvier 2004 – Angleterre
Un fascinant Kaléidoscope musical.
Fred Grand

Octopus - Janvier 2004 – France
Danses parallèles est le troisième enregistrement du pianiste Gaël Mevel, son deuxième en trio associé à Jean-Jacques Avenel, contrebasse, et Thierry Waziniak, batterie. Ce trio est l'exemple d'un parfait équilibre, équilibre précaire, fragile, c'est ce qui fait probablement toute sa force. Un trio volubile, sophistiqué,puissamment lyrique, toujours prompt à bouleverser les cadres compositionnels pour laisser libre cours à l'inspiration individuelie. Son sens de l'architecture musicale est poussé à un point extrême de rigueur et de raffinement.
Il mêle avec un grand sens de l'alchimie sonore un art de la forme élaboré, un goût prononcé pour la mélodie et une forte propension à l'improvisation. Il faut entendre comment, toujours sur le fil du rasoir, il sonne de bruissements divers dans des interprétations aux multiples facettes, en mouvement perpétuel.
Il y a dans ce trio un maintien permanent de l'ambiguïté.
Gaël Mevel et ses deux camarades de jeu travaillent avec méthode sur le discontinu, jouent sur le silence, le morcelé,
le fragment. Ils cisèlent ainsi d'exquises boîtes à musique où tout se joue et se déjoue dans le déploiement magnifique du chant. Gaël Mevel construit un puissant espace poétique, ciselant chaque note, chaque silence.
Ici, chaque note compte, et c'est une vie que la musique nous conte. Tapie dans le clair-obscur, cette musique d'un lyrisme paradoxal se dévoile en plein jour, scintillante, frémissante.
Elle s'épand avec l'ample évidence de ce qui est indispensable.
Franck Médioni

Le Nouvel Observateur - novembre 2003 - FRANCE
“ Télépathie, fluidité, apesanteur, économie du propos, maîtrise méticuleuse des dynamiques : quand la musique survient, ces trois-là sont prêts à l’accueuillir avec ferveur. C’est beau comme un rêve éveillé. Rare.”
Bernard Loupias

All Music Guide - octobre 2003 - Canada
“L'écriture de Gaël Mevel, est concentrée et témoigne d'une voix hautement personnelle.”
François Couture.

Le télégramme - Avril 99 - France
“Privilégiant l'ombre du sous-bois à la pleine lumière, cette musique-là est celle de l'écoute, de l'attention à l'autre, de la note justement placée pour créer l'harmonie et renforcer l'homogénéité.”
Chronique de Jean-Luc Germain

Improjazz -juillet 98 - France
“Un très beau premier disque."
Philippe Renaud

Ecouter Voir - Mars 98 - France
“Quand on connaît l'exigence de Jean-Jacques Avenel, qui depuis plus de vingts ans est le contrebassiste de Steve Lacy, le fait suffit à nous convaincre de prêter l'oreille à la musique du trio. Une musique dont la sophistication, l'élégance et la concision renvoie à celle jadis jouée par Bill Evans.”
Xavier Matthyssens

Le Nouvel Observateur - février 98 - France
«On est resté longtemps scotché à «La Lucarne Incertaine», le premier disque rêveur de ce jeune pianiste français.»
Bernard Loupias.

•Jazz Around - fevrier 98 - Belgique
«Là, vient cette osmose entre liberté du jazz moderne et apports harmoniques de la musique contemporaine, tout au long d’une écriture contrapuntique, qui incite à dire qu’il joue autant du trio que du piano.
Claude Loxhay

Jazz Magazine - Déc 97 - France
«Les compositions de Gaël Mevel, qui n’ignorent rien de la grande tradition de la musique française savent aussi convoquer les codes du jazz le plus vif, sont source d’une ardente et lumineuse poésie, par la grâce de partenaires qui s’y entendent et s’y trouvent. Un très beau concert heureusement restitué par ce disque.»
Philippe Méziat

Le Nouvel Observateur - novembre 97 - France

«Un jeune et nouveau poète français du piano. Pas un geste, pas une note de trop. Respiration profonde, respect du silence. Dans l’ombre, les trios de Paul Bley et Bill Evans veillent sur le sien. (…) A ses moments perdus(?), il joue Berio et du violoncelle. Un homme à suivre. De près. "
Bernard Loupias.

Le Monde - Octobre 97 - France
«Disque en trio, enregistré dans le club le plus chaud du vieux Tours, Le Petit Faucheux. Au piano, Gaël Mevel, responsable des compositions; à la batterie, Thierry Waziniak, plus près de Paul Motian que d’un marteau piqueur; à a contrebasse, un poète grave, un des meilleurs artistes de l’instrument et de loin le plus effacé, Jean-Jacques Avenel. L’ensemble est dessiné pour qualifier une des réussites les plus significatives de la musique qui se joue au Petit Faucheux. Parce qu’on n’y joue pas la musique d’ailleurs. Conception égalitaire des rôles, libertaire des circulations, élitiste des ambitions. C’est comme ça. Avec à la clef beaucoup de charme, de douceur, et quelque chose comme une algèbre mauve, la musique un instant immobile, comme étonnée de sa propre gloire, qui se laisse à la fin penser.»
Francis Marmande

 

 

Quintet

The penguin guide -USA
Beautiful and almost unclassifiable, Mevel’s music has a surreal, attractively alien quality.
The firts album is bracketed by «  Le rëve de Nathanaël » and « Le second rêve de Nathanaël », almost as if the listener has undergone a profound slippage, too, like the watcher of a Cocteau film. In between, some astonishing dream work.
« Silences » is a world of tiny whispers and pattering sounds.
« Marguerite est mélomane » is disquieting, while « le clown caressant » rises on Petit’s wonderfull cello line to a climax that is only broken by th return of Nathnaël’s dream.
Best heard as a complete sequence, even if there’s no narrative continuity, " la promesse du chant" is a quiet modern masterpiece.
The second record is more conventional, not in any sense that it is a conventional jazz trio, but it plays more like a succession of improvisations than a continuous suite.Again, it starts and closes with similar imagery, this time of birds, and there is more than a hint of Messiaen’s sound-colour in the abstract dances which follow. Waziniak refuses to keep conventional time and often resorts to free-from hand percussion.
Avenel does the balancing act. As on the first album, Mevel switches to bandonéon, opening and closing the huge « La valse naturelle » on its breathy sound.
Arguably a more demanding, less impressionistic record than its predecessor, "Danses parallèles" shouldn’t be missed.


The Wire- february 2003 - England

"Translating as "Promise Of Song", the title La Promesse Du Chant neatly encapsulates a major obsession of French composers over the past 200 years. From Berlioz to Debussy, and beyond to Pierre Boulez and spectralists like Tristan Murail and Gerald Grisey, the preoccupation has been to make the distinction between melodic foreground and harmonic background less emphatic and to embroider sound with the illusory strategy of trompe I'oeuil.

The music of 36 year old French pianist Gael Mevel is unmistakably Gallic, with these superb performances managing to fuse a lightfooted, brightly optimistic approach to improvisation with the sort of intense textural refinement routinely associated with fully composed scores. As a consequence, Mevel both refutes and validatesFrancophile saxophonist Steve Lacy's thought that "French jazz is like American champagne".

The intricacy with which Mevel combines the resources of his quintet comes into clear focus during his extended composition "Pentalogue",At the core of this five way dialogue is Jean-Jacques Avenel's frisky bass playing, around which Mevel judiciously positions a mulched spectrum of subtones from Jacques Didonato's clarinet, harmonics from Didier Petit's cello and splashy eruptions from Thierry Waziniak's kit. As Avenel's bass moves closer into the orbit of the ensemble, Mevel's own puckish piano playing takes centre stage, and the composition ends with a bizarrely distorted chorale, all the more effective because it fails to announce its own arrival. Paraphrasing Dave Brubeck's famous statement that there are five members of his quartet - four musicians and one audience - Gael Mevel reckons that there are six members of his quintet, as silence becomes asfundamental as sound. In "Silences", bursts of sonic rubble are violently halted by vistas of hectic silence. Like Marcel Marceau responding to a Jacques Tati pratfall, the piece takes on a droll twist, as the silences are unpredictably protracted.

Mevel's own piano style is an inventive distillation of Cecil Taylor-like gestures with Andrew Hill's surreal slant on rhythm, all transformed into a highly pianistic and impressionistic patois. "Le Jardinier De Grenade" opens with a kaleidoscopic piano solo anchored by an underlying network of weirdly stopped resonances and pedalled chords that float in gentle opposition like oil on water. Mevel adds some muscle to "La Joue D'Albertines" with violently brittle block chords, while his romantic conclusion to the final tune, "Le Second Reve De Nathanael", is challenged by an incongruously warbling cello line and a rhythm section that exists in another dimension. Mevel adds a distinctive European twist to the rhetoric of improvised music and pulls off a remarkably assured debut."
Philip Clark

Audeo– january 2003 – portugal
One of the top 10 albums in 2002.

Jazz magazine- november 2002 - France
"Based on short pieces and a remarkable sense of interplay, the music glides on thin ice and gives off scents reminiscent of the Vienna school and west Coast beaches. An art of alluding and interiority."

Gérard Rouy

Jazzosphère - 2003 - France
"Gaël mevel's singing ins an invitation to gaze at the deep and sometimes dark richness at the root of our intimacy, and reveals a reality left aside out of laziness or for lack of sincerity.

Thus Gaël Mevel embarks with pleasure on the path to refined singing, guided by partners who create a dialogue where individualities are transcended into creative and lively music."

All Around Jazz - october 2002 - New York
One of Steve Koenig's top 6 albums this month

Jazzman - December 2002 – France
"Gaël Mevel, a pianist with restrained phrasing and attention to tone, is fond of moments of suspension, sketching out the inner breath which is the quintet's driving force."

All Music Guide - october 2002 -canada
"That special french class."
François couture..

Jazzwise – november 2002 - England
"An interesting and convincing record from a talent to watch."

Jazz Review - november 2002- England
"Admirers of abstract, non structured music, might well be encouraged to explore nostalgia and dream via Mevel's compositions."

Chris Parker

Jazz notes - december 2002- France
 "A dreamlike world bathed in poetry.One floats amid singing where frailty prevails and murmur sets in."

Bad Alchemy - February 2003 – Germany
"All the pieces are born out of Mevel's crazy genius, who concocts a music ever so close to chamber music, at once introverted, subtle, and parcimonious. The quintet move carefully along poetic and melodious lines as if on tiptoe, with loud and sudden roars, guided blindly by intuition and confident in their touch, in the wake of birds showing obscure paths."

Blowup - december 2002 – Italy
"Listening after listening, "La promesse du chant" grows more complex and fascinating."

Trio

Steve Koenig - May 2004 – New York
This followup to last year's fine La Promessse du Chant (Leo 351), pianist Gael Mevel retains bassist Jean-Jacques Avenel, well-known from his work with Steve Lacy, and drummer Thierry Waziniak.
The offerings are nine waltzes, each slow and thoughtful but taken with deep intensity. The rhythm fades in and out, as this is deep improv, without timekeeping. This trio's phrasing makes you lean in and hold your breath, spellbound. Too easy to overlook, take time to note the title and know this will sustain your attention over many years.
The cover photo, black and white, shows the threesome preparing a meal in a (French?) kitchen, with a donkey peering in through the opened door.

Coda - May 2004 – Canada
This music moves in breath-like cycles, in and out, full of brief pregnant pauses pivoting between delicate drumming and damp, pensive piano chords. "Un oiseau sur 1'epaule" begins with gracefully clinking percussion, like cleaning up wine glasses late at night, but still sipping. Mevel's piano lines unfold at a distance, with pedals held down, overlapping echoes with fresh attacks; but, since it's all so soft, sometimes the echoes carry more sonic volume. Seven of these tracks are abstract waltzes composed by Mevel; Two are trio improvisations. The ruminating bass of Jean-Jacques Avenel pits slow reflection into the heart of these compositions, thumping wide bass swaths that clear space for the wisdom wrought by careful music-making. No one steps on anyone's toes, and the skillfully measured percussive fumbles of Thierry Waziniak skittle through the mellow openness of the album.
The bandoneon intro and outro by Mevel on "La valse naturelle" makes me think of a rural town centre, with plenty of public outdoor space between merchants, and neighbors grateful for the chance to hear music as they drift by (a bandoneon is like an accordion, but more sublime than brazen).
Mevel's inquisitive piano playing offers a welcome invitation to hear the mysterious sounds of twilight as it recedes past our horizon. A warm bal-ance of instruments, musicians, and form.
Andrew Choate

Jazz Review - January 2004 – England
"A fascinating musical Kaleidoscope."
Fred Grand

Le Nouvel Observateur - november 2003 - France
"Mind-reading, fluency, weightlessness, conciseness, and a scrupulous command of dynamics - when the music comes to life, the trio greets it readily and ardently. As beautiful and rare as a waking dream."
Bernard Loupias

All Music Guide - october 2003 - Canada
"Gaël mevel's composing is dense and reveals a highly personal voice."
François Couture.

Le Télégramme - April 99 - France
“Giving prominence to semi-darkness rather than broad daylight, this music ic one of listening, of consideration, of the right note aimed at creating harmony and enhancing homogeneity."
Chronique de Jean-Luc Germain

Improjazz - july 98 - France
"A remarkable debut album."
Philippe Renaud

Ecouter Voir - March 98 - France
“Considering Jean-Jacques Avenel's demanding work, who has been Steve Lacy's bassist for over 20 years, one needs no further reason to listen attentively to this trio. A music whose elaborateness, elegance and conciseness are reminiscent of Bill Evans's.”
Xavier Matthyssens

Le Nouvel Observateur - february 98 - France
"One remained glued to «  La Lucarne incertaine ” for a longtime, the dreamlike debut album by this young French pianist."

•Jazz Around - february 98 - Belgium
"Thus arises the osmosis between the freedom of modern jazz and the harmonic contributions of contemporary music, all along a contrapuntal composing, which suggests that Gaël Mevel plays the trio as much as he does the piano".
Claude Loxhay

Jazz Magazine - December 97 - France
"Gaël Mevel's composing draws upon great French traditional music, but it can also resort to the codes of sharp jazz, and generates ardent and luminous poetry thanks to partners who establish instantaneous and harmonious connections. A fine concert successfully rendered by this album."
Philippe Méziat

Le Nouvel Observateur - november 97 - France
«A new young French poet on the piano. Not one single move or note too many. Deep breathing, attention to silence. In the dark, Paul Bley's and Bill Evans's trios watch over his own. In his free (?) time, he plays Berio and the cello. A promising musician, very promising."
Bernard Loupias.

Le Monde - October 97 - France
« A trio album recorded at Le Petit Faucheux, in historic Tours's hottest jazz club. On the piano, Gaël mevel, the composer, on the drums Thierry Waziniak, more like paul Motian than a pneumatic drill; on the bass Jean-Jacques Avenel, a solemn poet and one of the best and most unassuming musicians. The whole is designed to characterize one of the most significant musical achievements at Le Petit Faucheux. Because the music played there is not played anywhere else. Role sharing is viewed in an egalitarian way, circulation in a libertarian manner, and ambition in an elitist fashion. That is the way things are, and it all results in a lot charm and gentleness, and into some sort of mauve algebra where music stands motionless for a moment, as if surprised by its own glory, and thinkable at last. »
Francis Marmande