Artiste au parcours tout à fait unique, elle a su créer un langage chorégraphique poétique, sensuel, intense et silencieux.
Son engagement, son goût pour la recherche, liés très tôt à un refus de l’académisme,
l’amènent à créer dés l’adolescence, puis pendant tout son parcours un langage à l’écoute du corps, plutôt qu’un travail noué autour de la contrainte.
Cette direction, assumée par un long travail, lui permet de rencontrer de nombreux danseurs et chorégraphes, et de construire un univers d'une grande singularité.
Elle ne renonce pas pour autant, bien au contraire, à l’apprentissage, mais recherche les clefs du sien :
et travaille notamment avec
Françoise et Dominique Dupuy
Alwin Nikolaïs
Jérôme Andrews
Risa Steinberg
Jaqueline Robinson
et suit aussi les enseignements de
Taiji quan
avec Mr Gu Mei Sheng
Kiryuho
avec M.Kajo Tsuboï et Kyoko Sato
Amerta Movement
avec Prapto Suryodarmo
Elle est ainsi aujourd’hui, danseuse,
improvisatrice, chorégraphe,
metteur en scène et enseignante.
Son travail de danseuse articulé autour de l’improvisation, visite l’univers du silence, celui de la nature et de ses secrets.
S’y cotoient avec la plus grande poésie, le sens du dénuement, du non-dit, l’élégance, la simplicité, dans un art à la fois raffiné et brut.
Après une recherche autodidacte du mouvement elle suit l’enseignement de danse moderne de Fanny Gannat où elle pratique notament la technique de José Limon, la composition, l’improvisation et la complicité artistique avec des musiciens.
Elle dansera alors aussi bien sur des scènes que dans des lieux publics.
C’est auprès de Françoise Dupuy, directrice des Rencontres Internationnales de Danse Contemporaine, qu’elle poursuit ses études pendant trois ans et obtient le certificat de danseuse, chorégraphe, enseignante en 1986.
Dans cette période, elle reçoit aussi les enseignements de composition chorégraphique de Jaqueline Robinson, la technique liée aux machines Pilates avec Dominique Dupuy et Jérôme Andrews et suit une formation chorégraphique avec Alwin Nikolaïs.
En 1986, elle crée Silence pour 5 danseuses avec la compagnie Bijou Bihan et commence un chemin de recherche artistique où le mouvement peut à la fois être passeur d’un espace universel et être au delà des codes de langages.
Un chemin où le corps, expression vibrante de l’Etre, expression de l'âme souriante par tous les pores de la peau, est suspendu entre le faire et le non faire à l'écoute de l'espace du silence, coeur des origines.
Remonter patiemment à la source de la danse , du mouvement, de la vie l’amène, dès 1988, au Taiji Quan et au Kiryuho, deux pratiques du mouvement qui intègrent un travail énergétique à une grammaire universelle.
En choisissant ces disciplines impersonnelles elle espère liberer les empruntes chorégraphiques, devenir un terrain vierge des gestuelles contemporaines et classiques pour donner l’opportunité à de nouvelles naissances.
Ses chorégraphies et danses ont une écriture spatiale laissant de plus en plus le mouvement spontané apparaître.
En 1996, elle rencontre l’Amerta Movement, une pratique d’improvisation basée sur la nécesité organique du mouvement avec laquelle elle se découvre dès la première rencontre une très grande familiarité.
Elle privilégie pendant dix ans cette proposition, ce qui lui permet de rencontrer des artistes ,chorégraphes, musiciens, plasticiens, d’Europe et d'Indonésie avec lesquels elle élabore des performances aussi bien sur des scènes que dans des espaces en pleine nature.
Depuis 2006 son travail est plus concentré en France et notament en vallée de Chevreuse où elle crée l’association "Danse la vie" à Vieille Eglise en Yvelines, constitue un réseau d’artistes et organise un festival de tous les arts d’improvisation et de création.
Elle propose aujourd’hui plusieurs spectacles dont l’improvisation est au coeur, instants privilégiés de partage avec le public d'un espace naissant, témoin d’une présence.
Avec d’autres artistes :
"Les pas retenus", "Ao Vivo", "Les mots dansent"
En solo Nature à l’aube en vallée de Chevreuse,
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